Le NFC est-il mort ?

Le NFC (Near Field Communication) est une technologie de communication pour échanger des données à courte distance. On le trouve dans la carte Navigo de la RATP de même que dans le paiement sans contact.
Cela fait longtemps que l’on parle du paiement sans contact et que l’on prévoit son futur déploiement mais jusqu’à présent les expérimentations conduites, notamment à Nice, n’ont pas été significativement probantes en matière d’adoption des usages par les utilisateurs. Après le « pic des attentes exagérées » (au sens du cycle d’adoption des technologies du Gartner), le sens du vent a tourné et maintenant on prévoit plutôt l’abandon du NFC pour le paiement comme l’illustre la prédiction du patron de Paypal pour 2013. Les acteurs bancaires, eux-mêmes, s’interrogent et commencent à envisager la technologie  de paiements par QR code comme alternative. Auchan qui vient de lancer le service de paiement Flash N Pay a aussi préféré le QR code au NFC.
Patrice Bernard, le spécialiste de l’innovation bancaire résume bien cet état dans son article « Retour sur ma prédiction pour 2012 »  sur son blog « c’est pas mon idée ! » « La réalité la plus incontestable est le piétinement persistant du paiement sans contact sur mobile. Les expérimentations continuent, notamment en France, sans aucune avancée notable, l’initiative américaine ISIS des principaux opérateurs de télécommunication a accouché d’une souris avec des mois de retard, Google Wallet a quasiment disparu des radars… Et, comme prévu, l’iPhone 5 n’intègre toujours pas la technologie NFC. »

Alors le NFC est-il mort ?

A mon avis, on ne se pose pas la question de la bonne manière.

Le NFC dans les paiements, ce n’est pas de l’innovation, c’est de la stratégie industrielle. Si l’on veut se donner une comparaison, il faut considérer le déploiement des Distributeurs Automatiques de Billets (DAB).

Les DAB sont un équipement bancaire dont l’acquisition et le déploiement sont totalement sous contrôle des banques. Les DAB en remplacement des caisses au guichet des agences bancaires améliorent le service, réduisent les risques et abaissent les coûts de fonctionnement. Les banques ont donc eu une politique de déploiement des DAB constante. Comme il s’agissait d’un nouvel équipement,  il n’y a pas eu non plus de facteur de ralentissement du fait de la période d’amortissement d’un équipement pré-installé.

Comment s’est déroulé le déploiement des DAB ?

Il y 39.000 agences bancaires en France (source FBF). Si on considère que le taux d’équipement de 50% de ces agences en DAB est le seuil critique pour en généraliser les usages alors il a fallut environ 10 ans pour passer d’un seuil de démarrage (taux d’équipement de 13% en 1983 – environ 5000 agences) à ce seuil de 50% (1993/1994) et encore 7/9 ans pour atteindre un taux de 100% (2001/2002) comme l’illustre le graphique de la Banque de France ci-dessous (source : « La Banque de France et la gestion des billets » Bulletin de la Banque de France • N° 153 • Septembre 2006). En 2012, il y a maintenant 58.000 DAB déployés (source Rapport d’activité 2011 GIE CB).

Si on considère le déploiement du NFC, la variable clé est le taux d’équipement des commerçants en terminaux de paiement électronique (TPE) NFC. Il est en 2012 de 3,4% (mais de 41.000 TPE sur un parc de 810.000 TPE uniquement pour les terminaux de paiement autonomes) (source GIE CB).  Le déploiement du NFC n’est donc pas dans un schéma particulièrement différent d’un déploiement bancaire comparable (le 1er DAB a été introduit en 1968).

Le NFC s’insère néanmoins dans un parc pré-existant et est donc dépendant du cycle de renouvellement des équipements :

  • 2 ans pour les cartes bancaires dont la diffusion est totalement contrôlée par les banques  (11,5% des cartes bancaires sont NFC en 2012 soit 6,9 M de cartes en octobre 2012 – source GIE CB)
  • 3-5 ans pour les smartphones, la plupart des grands fabricants (hors Apple) ont sorti des téléphones NFC mais la généralisation de la technologie à l’ensemble de la gamme est très progressive. L’iPhone 5 n’est pas NFC mais cela ne préjuge pas des futures versions de l’iPhone (il y a une version tous les ans environ), Apple étant devenu plus suiveur que précurseur. Il y aurait 1 millions de téléphone mobile NFC en juin 2012 en France selon AFSCM (Association Française du Sans Contact Mobile)
  • Le développement du NFC sur les smartphones me semble inéluctable à terme car aujourd’hui, il manque un protocole d’interaction automatique du smartphone avec les objets et les lieux (comme les magasins). Il est possible de construire des scénarios d’interaction en utilisant les technologies disponibles (géolocalisation, wifi, alerting, QR code) mais je suis réservé sur l’extension de leur possibilités, sur leur généralisation et leur capacité à être géré en masse. D’ailleurs, au delà des smartphones, le NFC est aussi intégré dans les tablettes (par exemple le Asus Google Nexus 7 ) et commence à l’être dans les ordinateurs portables (par exemple le HP Envy x2 ou le HP Envy Spectre).
  • 5-7 ans pour les terminaux de paiement électronique (cf chiffres ci-dessus)

On en reparle donc dans 5-7 ans !

Trois points sont à noter :

  • Il y a un effet d’entrainement croisé (le fameux « effet réseau ») : plus le taux de déploiement d’une composante augmente, plus cela stimule les autres (un commerçant sera d’autant plus enclin à adopter le NFC que tous ses clients auront un smartphone NFC, de même un fabricant de mobile sera d’autant plus rapide à introduire le NFC sur ses devices que de nombreuses infrastructures et services l’exploiteront déjà – et pas seulement en paiement)
  • Dans un pays de déploiement récent de l’infrastructure financière comme la Pologne, le taux de paiement NFC est beaucoup plus fortement en croissance.
  • Le NFC ne concerne pas que le paiement et dans les champs de l’étiquetage et de la traçabilité produit, de la logistique, du contrôle d’accès, des transports et du ticketing, il est en pleine expansion. Et cela ménage des opportunités de développement de nouveaux services grand public ainsi que d’intégration de services existants sous une forme électronique (par exemple dans la grande distribution). [Additif] Une présentation très documenté de l’état de développement du NFC dans les différents secteurs est présente sur le blog « Avec ou Sans Contact » de Pierre Metivier, le directeur du Forum SMSC :  « RFID, NFC, Internet des objets et innovations sans contact – Bilan 2012 et perspectives 2013″.

En conclusion :

  • Le NFC se développe mais dans un horizon temporel de banque pour les paiements NFC.
  • Le NFC n’est pas un business de startup dont l’horizon temporel est plus court.
  • Le NFC n’est pas un levier de rupture par rapport au marché et il n’est pas possible de l’utiliser comme levier d’un scénario d’adoption (désolé pour Google Wallet qui avait misé sur le NFC dans ce sens).

Le point clé est que ce qui compte ce n’est pas la technologie de paiement, c’est l’adoption des utilisateurs et notamment la première utilisation, où se situe la vraie barrière à franchir dans un monde saturé d’offres comme ne notre. Car à la première utilisation, il faut vendre une proposition de valeur au client, faire réussir la première transaction et surtout, enrôler l’utilisateur en préalable à toute utilisation du service. Là est le vrai challenge (et la réglementation n’aide pas car elle a tendance à introduire un tunnel administratif dans le processus d’enrôlement).

Et pour cela, le NFC ne procure aucun levier. Par contre dans un certain futur, une fois les clients enrôlé dans un service de paiement électronique, leur mettre à disposition un paiement NFC ne sera qu’une formalité.

C’est aussi pour cela que les acteurs du paiement développent des services de paiement en QR code (Flashiz, Flash N Pay, S-money, Skimm,…) afin de commencer à capter les utilisateurs les plus réceptifs.

Il y aurait bien une manière plus simple pour les opérateurs de carte et les banques qui serait de mettre à disposition un service de paiement électronique comme nouveau moyen de paiement attribué systématiquement à chaque titulaire de carte ou de compte bancaire. Mais ce serait compliqué (et il y a peu entre le compliqué et l’interdit dans la réglementation comme l’a montré l’exemple des chèques restaurants dématérialisés – cf mon article sur le sujet) et cela aurait des impacts en terme de business model et sur les réseaux traditionnels qu’il faudrait gérer.

On attendra donc…que les banques se décident ou qu’un nouvel acteur arrive à s’emparer du marché en réussissant une adoption massive (je pense à Square bien sur).

15 thoughts on “Le NFC est-il mort ?

  1. Pingback: OCTO talks ! » Parlons enfin du NFC

  2. Les paiements QR pourrait avoir immédiatement une bonne chance de succès si nous pouvons le lancer rapidement et atteindre une masse critique d’utilisateurs qui l’utilisent facilement et en toute sécurité. Je ne vois pas cela comme une guerre entre NFC et QR, mais nous devrions coopérer avec une vue qui QR pourrait être le brise-glace pour l’utilisation massive des paiements celullare. Le NFC sera l’évolution naturelle (une fois qu’il devient un standard et de sécurité).
    C’est mon idée !
    Confronter nos visions par le QR Payments Group de LinkedIN.

  3. Comme d’habitude, article et commentaires lumineux! Merci !

    quelques points de commentaires pour appuyer les arguments:

    Dans une période de financiarisation de la vie économique (ROI très court), le déploiement de nouvelles infrastructures est un problème de financement complexe car très demandeur en cash immédiat avec un ROI s’étalant parfois en dizaines d’années: pensez à la difficulté de rénovation des autoroutes aux USA où les Etats n’ont plus d’argent et où l’investissement privé s’interdit des ROI sur 10/20 ans !

    Le NFC rentre dans cette catégorie et c’est bien pourquoi, comme cela a été souligné, que cette technologie et son infrastructure, ayant la chance de servir des usages diversifiées: transport, tracking marchandises, etc., pourra sûrement servir de support à du paiement dématérialisé, et pourrait devenir la technologie de référence.

    Cela dit, il faut du temps pour que les terminaux de paiement soient équipés en NFC mais quelque part on sent également que quand il s’agit d’accélérer le déploiement d’une infrastructure considérée comme un actif important pour le fonctionnement de la société, l’Etat a un rôle à jouer que le marché a du mal à remplir pour les raisons citées ci-dessus.

    Rappelons-nous l’ntervention décisive de l’Etat pour imposer un standard unique de paiement par cartes là où les banques n’arivaient pas à s’entendre spontanément et cela a conduit au GIE CB et à une situation unique à l’époque au monde d’interbancarité par cartes en France et de confort pour les clients.

    Il faut également rappeler que le succès du paiment sans contact au Japon via le téléphone, initié au début des années 2000 !(succès relatif quand même puisque même pas 20% de la population paye ainsi) n’a pu se concrétiser que par la volonté de l’Etat qui a forcé l’opérateur dominant DoCoMo à mettre à disposition le partage de son élément de sécurité, la puce SIM, à tout opérateur de paiement qui le désirait: c’est un système propriétaire « ouvert ». Mais, en réalité, le succès du paiement de type NFC au Japon (en effet la norme utilisée est une norme propiétaire Sony mais proche en usage du NFC) est également lié au fait que l’infrastructure sans contact a été aussi déployée pour les besoins de paiement de la principale société ferroviaire du Japon et qu’ainsi, avec le même téléphone, les utilisateurs disposaient de DEUX services (au moins) dématérialisés de paiement.

  4. Pingback: Commerce et paiement mobile – Enjeux et acteurs | PJExploration

  5. Pingback: Commerce et paiement mobile – Enjeux et acteurs « Avec ou Sans Contact

  6. J’apprecie votre article et les commentaires associés. J’aimerais apporter ma contribution en insistant sur le point suivant : il me parait nécessaire de revenir aux fondamentaux et de distinguer d’une part la technologie sans contact qui se développe depuis une quinzaine d’année, de la technologie NFC qui s’accroche majoritairement au smartphone. Ayant fait ainsi la distinction, nous voyons que la technologie sans contact offre principalement la vitesse de transaction. C’est ce qui fait son succès dans les transports publics.
    Le NFC lui apporte la fonction lecture-ecriture dans les deux sens et le smartphone une interface personnelle (écran+clavier). En quoi ces caractéristiques clés offre-t-elle un avantage significatif dans une transaction de paiement. C’est en repondant à ce point que nous pourrons inventer l’application qui fera démarrer de manière significative le paiement NFC.
    Enfin, je vous fais par d’une expérience personnelle, le seul commerçant qui a ce jour fait la promotion du paiement sans contact dans ma vie de tous les jours est le restaurant où je déjeune presque quotidiennement. L’intérêt du commerçant vient de ce que la banque à ramener à 0 la commission bancaire sur ses transactions pendant 3 mois ce qui se marie bien avec le menu du jour à 12,50 €… Je vous dirai prochainement si l’expérience continue au delà des 3 mois …

  7. C’est la période des prédictions sur le NFC :
    « Apple will put NFC in their iPhone.. but usage is focused on device-device communication… not payment. NFC will be just another radio in the handset, there will be multiple SEs with the carriers owning a SWP/SIM based one.. and the platform provider managing the other. Which will succeed? A: the group that can best ORCHESTRATE value across 1000s of companies. »
    De l’excellent et très documenté blog FinVentures in « 2013: Payment Predictions – Updated »
    http://tomnoyes.wordpress.com/2013/01/02/2013-payment-predictions/

  8. Pingback: NFC | Pearltrees

  9. J’ai fait un [Additif] dans l’article :
    Une présentation très documenté de l’état de développement du NFC dans les différents secteurs est présente sur le blog « Avec ou Sans Contact » de Pierre Metivier, le directeur du Forum SMSC : « RFID, NFC, Internet des objets et innovations sans contact – Bilan 2012 et perspectives 2013″.
    http://sanscontact.wordpress.com/2013/01/03/rfid-nfc-internet-des-objets-et-innovations-sans-contact-bilan-2012-et-perspectives-2013/

  10. Merci Pierre de ces commentaires.
    Sur la remarque 1, c’était le propos de la partie « Le NFC ne concerne pas que le paiement et dans les champs de l’étiquetage et de la traçabilité produit, de la logistique, du contrôle d’accès, des transports et du ticketing, il est en pleine expansion. Et cela ménage des opportunités de développement de nouveaux services grand public ainsi que d’intégration de services existants sous une forme électronique (par exemple dans la grande distribution). ».
    C’est aussi pour cela que je pense que le NFC va être intégré dans les smartphones et tablettes car il y a de vrais usages à développer…et que le paiement NFC pourra tirer parti de ce taux d’équipement.
    Sur la remarque 2, j’ai beaucoup développé ma position dans mes précédents articles : http://nicolasguillaume.fr/quel-marketing-pour-quels-acteurs-dans-le-modele-square-paiement-electronique/

  11. Nicolas,
    Très bon article avec un titre accrocheur à souhait. Très complémentaire à l’article récent de Patrice dans lequel on pouvait lire « je pense qu’il est définitivement temps d’enterrer la technologie NFC pour le paiement. ».

    La notion de temps relatif en terme d’infrastructure – un point-clé est bien couverte ainsi que le fait qu’il n’y ait pas besoin de créer un nouveau réseau d’acceptation. Et au 6,9 m de cartes bancaires sans contact déjà distribué, il faut rajouter les cartes type Carrefour Paypass et Casino et on dépasse les 10 millions.

    Avant une réponse plus complète, je me permets deux remarques :

    1 – Le NFC, ce n’est pas que le paiement, c’est 100 millions de figurines Skylander, c’est 1,2 mds de personnes qui vont au travail chaque jour grâce au sans contact, c’est des cartes d’entrées dans les bureaux, les hôtels… Autrement dit, la techno est disponible ET utilisable dans de nombreux domaines autre que le paiement. Le NFC n’a pas besoin du paiement pour se développer (contrairement à toutes les autres apps citées comme SMoney par exemple) même si c’est clairement un axe majeur. C’est cette diversité en terme d’applications et de facteur de forme qui en font une techno incontournable.

    2 – La conclusion > On attendra donc…que les banques se décident ou qu’un nouvel acteur arrive à s’emparer du marché en réussissant une adoption massive (je pense à Square bien sur)<.

    Oui sur la possibilité qu'un nouvel acteur arrive mais je doute que ce soit Square en France / Europe à court terme, n'étant pas (pour l'instant) EMV.

  12. Il faut effectivement distinguer le paiement sans contact par carte qui va être poussé « mécaniquement » du paiement sur téléphone mobile qui requiert un changement d’usage.
    Le smartphone induit a mon avis une révolution des usages qui n’en n’est qu’à son démarrage et qui entraînera le paiement parmi tous les autres usages. Je m’attends dans le futur à ouvrir ma porte, régler mon thermostat, faire le check-up de ma voiture ou régler la lumière chez moi sur mon smartphone par exemple.
    C’est à mon avis ce qui a manqué chez Moneo. J’ai utilisé un compte Moneo couplé à ma carte bancaire lorsque c’est sorti mais il ne figurait pas sur mon relevé bancaire et je ne pouvais pas consulter son solde ni ses opérations (autre part peut être que sur un DAB et chez un commerçant). J’ai perdu ma carte et j’ai perdu mon compte Moneo attaché à la carte. Il n’y avait aucun service.
    C’est pour cela que le vrai enjeu, c’est faire ouvrir un compte de paiement électronique aux utilisateurs. Le paiement sans contact est un moyen « naturel » à rattacher à un tel compte de paiement mais cela pourrait aussi être un compte électronique lié à une carte bancaire comme V.me ou Paypass.
    Je suis d’accord avec toi sur le fait que le paiement est une commodité et que c’est la valeur ajoutée du service qui fera la différence. Je suis confiant que ce que sait faire un thermostat ou une porte, un compte de paiement doit pouvoir le faire sur smartphone (apporter de la valeur ajoutée en terme de service sur un smartphone au client).

  13. Nicolas, je suis en phase avec ton analyse pour ce qui concerne l’adoption « mécanique » de la technologie NFC : les briques se mettent en place progressivement et elles auront atteint une masse critique d’ici 5 ans. Aucun doute là-dessus. De même pour le paiement sans contact avec une carte à puce, il sera adopté en douceur sans même qu’on s’en aperçoive… Sauf, toutefois, si les craintes pour la sécurité prennent le dessus.

    Mais le paiement via le téléphone est une toute autre affaire, qui n’a rien de mécanique, puisqu’il demande de changer nos habitudes. Or, aujourd’hui, il n’existe aucune argument irrésistible pour passer de la carte au mobile. Je dirais même que c’est le contraire, si on s’attarde 2 secondes à mesurer l’impact sur l’expérience utilisateur (du paiement)…

    On parle de l’intégration des promotions et cartes de fidélité pour rendre le sans contact sur mobile attractif, mais y a-t-il vraiment intérêt, notamment pour le commerçant, à tout intégrer, au point de rendre ses offres presque « transparentes » ? Pour cette raison et quelques autres, je ne pense pas que ce soit la « killer app » que certains imaginent.

    Si quiconque veut le succès du paiement sans contact sur le téléphone (au fait, qui le veut vraiment ? si ce sont uniquement les opérateurs télécom, il n’est pas étonnant que cela piétine), il reste à trouver le moyen de le rendre réellement incontournable.

Comments are closed.